Orange, Gemalto, la RATP et la SNCF créent une joint-venture pour la billetterie digitale

le 07/12/2015, par Didier Barathon, Mobiles, 438 mots

Les technologies sont connues et les projets datent de plusieurs années déjà. Payer ou valider un parcours dans les transports publics demandait une alliance entre les fournisseurs de technologies  et les acteurs du transport public.

Orange, Gemalto, la RATP et la SNCF créent une joint-venture pour la billetterie digitale

Comment faire avancer le paiement par mobiles ? En particulier dans les transports publics où les cartes et tickets paraissent de plus en plus obsolètes et lourds à gérer. La technologie est disponible, mais manquent des possibilités d'applications à grande échelle. Pour dépasser cette situation figée, quatre acteurs français viennent de créer une joint-venture nommée Wizway. Les quatre acteurs se composent d'un opérateur, Orange, d'un spécialiste de la sécurité et des cartes à puce, Gemalto, enfin de deux grands acteurs du transport, la RAP et la SNCF.

Patience,  l'application n'entrera dans les faits qu'en 2017, où le mobile permettra d'acheter ses titres de transport en ligne et de les valider simplement aux tourniquets de la RATP ou de la SNCF. Entre les deux acteurs technologiques, Orange et Gemalto, et les deux acteurs du transport, se glissent les collectivités locales et leurs organisations qui gèrent les transports, le STIF en Ile-de-France, c'est elles qui vont décider et surtout financer cette mutation.  Sur la région capitale, c'est 800 millions de titres de transport qui sont utilisés chaque année.

Orange et Gemalto prêts depuis des années

L'impatiente n'est pas seulement du côté des usagers. Orange et Gemalto travaillent depuis des années sur ces sujets. Orange en développant la technologie NFC, qu'elle avait implantée à Strasbourg pour une expérience dans le paiement des transports en commun. Gemalto est un spécialiste mondialement reconnu en sécurité et en monétique. Il leur manquait de grands cas d'applications. La RATP et la SNCF veulent les apporter en tout cas engager une transition. Mais le frein possible viendra des collectivités locales, dont les finances n'incitent pas à se lancer dans de grands projets de modernisation. Il faudra d'autres arguments pour les convaincre. Par exemple une baisse des coûts. Le système Wizway peut également s'utiliser dans d'autres aspects du transport, comme le paiement des parkings, ou de transports complémentaire tels que le vélo pour une mobilité de porte à porte.

L'usager verra un autre aspect de sa vie se simplifier. Les titres de transport étant stockés dans sa carte SIM et utilisables même si le smartphone est éteint. Il faut encore la rendre compatible avec tous les opérateurs et constructeurs ce qui devrait être fait. Les quatre fondateurs de Wizway laissent la possibilité à d'autres partenaires de les rejoindre au capital, qu'ils se partagent à parts égales pour le moment.

En photo : payer ses transports en commun avec son smartphone sera possible en 2017 en France (photo Gemalto)

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